À deux ans des prochaines élections municipales, le maire de Sherbrooke refuse de dire s'il briguera à nouveau les suffrages ou s'il optera plutôt pour la retraite après avoir passé 15 ans à la mairie.
Jean Perrault insiste plutôt sur une chose: il apprécie présentement son emploi au plus haut point.
"Je suis engagé dans ce que je fais, il me reste deux ans à faire (avant la fin du présent mandat) et j'ai encore beaucoup de choses à livrer dans mon programme électoral. Le monde municipal devra relever des défis extraordinaires et j'ai le goût de relever ces défis-là. Quand j'aurai relevé ces défis, je prendrai une décision pour l'avenir."
En visite en table éditoriale à La Tribune, mardi après-midi, le maire Perrault a répété à quelques reprises qu'il prendrait cette décision "en temps opportun".
"Je n'ai même pas encore réfléchi à savoir si je vais être là après 2009", a-t-il soutenu. Parmi les membres du conseil municipal, nombreux sont ceux qui ignorent totalement ce que décidera M. Perrault. Son vis-à-vis montréalais, Gérald Tremblay, a déjà annoncé qu'il se présenterait à nouveau en 2009.
" Heureux comme un pape "
Aujourd'hui âgé de 62 ans, le maire Perrault se dit "heureux comme un pape" et comblé par son travail. Maire de Sherbrooke depuis 1994, il préside l'Union des municipalités du Québec (UMQ) et devrait devenir le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) en juin prochain.
Son mandat à la présidence de la FCM devrait se terminer en juin 2009, soit quelques mois seulement avant les prochaines élections municipales. M. Perrault est présentement le premier vice-président de la FCM, un important groupe de pression qui compte 1600 municipalités canadiennes parmi ses membres.
Si M. Perrault est tant impliqué à l'échelle provinciale et fédérale, c'est qu'il souhaite obtenir plus de ressources financières pour les municipalités, explique-t-il. "Je suis un gars emballé par ce que je fais, j'aime ce que je fais et je mets les énergies appropriées pour être capable de servir les citoyens le mieux possible."
Le secteur King-Belvédère changera radicalement de visage dans les premiers mois de 2008. En plus d'enfouir les fils électriques dans ce secteur, la Ville de Sherbrooke y démolira trois bâtiments.
L'objectif: préparer le terrain du futur hôtel de la Cité des rivières et offrir quelque 175 nouvelles places de stationnement à proximité du lac des Nations. Coût de la facture pour les contribuables: plus de 6 M $.
Dès la mi-février 2008, la Ville déconstruira trois immeubles, soit le 65 Belvédère Sud, actuellement utilisé par les policiers de la sécurité des milieux, ainsi que deux bâtiments désaffectés situés aux 406 et 430 de la rue Minto. Il s'agit des anciens locaux industriels de l'imprimerie Grafikom et de l'ex-papeterie de la Biblairie GGC.
Sur ces terrains de la rue Minto, la Ville construira ensuite, l'été prochain, quelque 175 espaces de stationnement qui donneront directement sur la piste cyclable reliant le parc Camirand à la promenade du Lac-des-Nations. Les visiteurs pourront ainsi emprunter le tunnel sous la rue Belvédère pour se rendre au marché de la Gare.
Au total, ces nouveaux espaces de stationnement coûteront environ 2,27 M $ aux contribuables sherbrookois, soit quelque 13 000 $ par case de stationnement.
Ces coûts incluent l'acquisition des deux bâtiments (845 000 $), leur déconstruction et l'enlèvement de l'amiante (430 000 $), la décontamination des terrains (450 000 $
ainsi que la construction des espaces de stationnement (545 000 $).
L'élu du secteur, Serge Paquin, rappelle que la construction d'un stationnement étagé à l'angle des rues Minto et Belvédère Sud aurait coûté encore plus cher, soit environ 20 000 $ par case de stationnement. La démolition des deux bâtiments permettra aussi de reconstruire quelques immeubles résidentiels en bordure de la rue Minto, ajoute-t-il.
À quelques centaines de mètres de là, la Ville investira 1,15 M $ pour déconstruire et décontaminer le 65 Belvédère Sud. Ces travaux doivent être complétés d'ici le 1er juillet prochain, date à laquelle la firme SMJ-Hoteldev pourra commencer les travaux de construction de son hôtel quatre étoiles. L'ouverture de cet hôtel est prévue pour septembre 2009. Estimé à 30 M $, ce complexe hôtelier comprendra 150 suites sur huit étages et un centre de conférences pouvant accueillir 300 personnes.
Dans le cadre de ce projet d'envergure, la Ville s'est engagée à maintenir 100 espaces de stationnement accessibles au public à proximité de l'hôtel. C'est ce qui explique en partie pourquoi les espaces de stationnement de la rue Minto seront construits cet été.
Dans la même veine, l'administration Perrault investira 2,85 M $ pour enfouir les réseaux électriques et de télécommunication le long de la rue King Ouest, entre le pont Montcalm et la rue Camirand, ainsi que le long de la rue Belvédère, entre les rues Minto et Marquette. Une partie de cet enfouissement fait partie des engagements de la Ville envers les promoteurs de l'hôtel.
Engagements et retombées
La Ville offrira également aux promoteurs un crédit de taxes foncières totalisant 4 M $ sur dix ans ainsi qu'une aide financière de 1 M $ pour la construction du centre de conférences.
En contrepartie, l'administration Perrault prévoit obtenir des revenus de taxes de 2,3 M $ sur la propriété du complexe hôtelier au cours des dix prochaines années. L'hôtel aura également un apport économique important pour Sherbrooke et permettra de créer quelque 50 emplois permanents et 60 emplois temporaires.
L'ajout d'un hôtel quatre étoiles à l'extrémité est du lac des Nations constituera un baume pour l'industrie touristique sherbrookoise. À l'heure actuelle, Sherbrooke figure à l'avant-dernier rang provincial en terme de nombre de chambres de quatre et cinq étoiles sur son territoire, devançant seulement Val-d'Or à ce chapitre.
Par ailleurs, la région attend depuis longtemps l'arrivée d'un second centre de conférences, ce qui lui permettra d'accueillir un plus grand nombre de congrès.
Le nouveau poste de police près du marché de la Gare?
David Bombardier
La Tribune
SHERBROOKE
Le nouveau poste de police sherbrookois pourrait être construit à l’angle des rues Rand et de Courcelette, sur les ruines d’un immeuble incendié à la fin octobre.
La rumeur circule depuis plusieurs semaines parmi les agents du Service de police de Sherbrooke (SPS), à l’étroit dans leurs locaux actuels. «Ça fait partie des options possibles», confirme le président du comité de sécurité publique de la Ville de Sherbrooke, Serge Paquin.
La construction du nouveau quartier général du SPS sur ce terrain appartenant au Groupe St-Pierre «pourrait initier un changement de vocation pour ce secteur», précise le conseiller municipal, en faisant référence aux vastes terrains situés entre la rue du Pacifique et le lac des Nations. La Ville de Sherbrooke compte bientôt adopter un plan directeur pour déterminer l’avenir de ce secteur, communément appelé la «cellule St-Pierre».
Chose certaine, le nouveau poste de police sera situé au centre-ville. La semaine dernière, les élus ont délimité le périmètre où sera déplacé l’actuel poste de police du 400, rue Marquette.
Ce secteur est délimité par la rue Galt Ouest, la rivière Saint-François, la rue Frontenac, la rivière Magog et la rue des Forges. L’usine désaffectée de Tissages Sherbrooke, rue du Pacifique, est située à l’extérieur de ce périmètre.
Référence dans un document
Dans les documents remis la semaine dernière aux élus, un paragraphe fait clairement référence à la propriété récemment incendiée, située tout près du marché de la Gare de la Cité des rivières.
On peut y lire: «Une des orientations du plan d’urbanisme est de consolider les activités industrielles dans le secteur des rues de Courcelette et des Forges. Cependant, rien n’indique que des usages autres qu’industriels, tels que public institutionnel (NDLR: poste de police), ne doivent être permis à cet endroit.»
La Ville aura besoin de locaux de 80 000 pieds carrés pour remplacer son poste de police de la rue Marquette et y loger également ses policiers de la sécurité des milieux, qui travaillent depuis 2004 au 65 de la rue Belvédère Sud.
Présentement, aucun immeuble situé dans le périmètre établi n’offre un espace vacant suffisant, reconnaît Serge Paquin. La construction d’un poste de police «sur mesure» devrait donc être privilégiée, avance le président du comité de sécurité publique.
Un partenariat public-privé (PPP) n’est pas exclu, ajoute-t-il en citant l’exemple de Laval. Cette ville s’est récemment dotée d’un nouveau quartier général construit par une entreprise privée, explique M. Paquin. La municipalité a signé un bail à long terme avec cette entreprise. À Sherbrooke, le centre multisport a été récemment été construit selon ce principe.
La Ville de Sherbrooke devrait lancer un appel d’offres au cours des prochains mois. En théorie, les policiers emménageront dans leur nouveau poste de police en septembre 2009.
D’ici là, une cinquantaine d’employés du SPS, dont les policiers de la sécurité des milieux, devront déménager dans l’ancienne Hooper, à l’angle des rues Galt Ouest et Belvédère Sud. La location de ces locaux coûtera 810 000 $ pour deux ans.
Ces employés devront quitter le 65 Belvédère Sud d’ici le 1er février prochain. Ce bâtiment sera déconstruit pour faire place à l’hôtel de la Cité des rivières.
Des minibus électriques pourraient éventuellement sillonner les rues sherbrookoises.
David Bombardier
La Tribune
SHERBROOKE
Des chauffeurs de la Société de transport de Sherbrooke (STS) ont fait l’essai d’un tel véhicule écologique au cours des dernières heures à Sherbrooke et cette avenue semble prometteuse aux yeux de la présidente de la STS, Dany Lachance.
De conception italienne, ce microbus peut transporter jusqu’à 20 passagers et est beaucoup moins polluant qu’un autobus fonctionnant au carburant, en plus d’être totalement silencieux, si ce n’est du petit bourdonnement continu causé par le système hydraulique de la direction assistée.
Le véhicule vert ne consomme que 3,25 $ d’électricité par jour. Il a une autonomie de 100 km, soit environ 12 heures.
Après avoir utilisé un tel minibus l’hiver dernier à Québec dans le cadre d’un projet-pilote, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) en achètera sept autres qu’il mettra en service dès mai prochain dans le Vieux-Québec. Le RTC a prêté son microbus pendant deux jours à la STS afin que ses chauffeurs puissent en faire l’essai dans les pentes sherbrookoises.
«Comme navette, j’adore ça, c’est merveilleux ! » évalue le chauffeur François Dostie, à l’emploi de la STS depuis 25 ans.
Pour l’instant, la STS se fait très prudente quant à l’achat éventuel ou l’essai plus poussé de ce type de véhicule à Sherbrooke. « On veut prendre le temps de bien mesurer les coûts et les bénéfices afin de faire un choix mûrement réfléchi », a précisé hier la présidente de la STS, Dany Lachance, en conférence de presse.
Chose certaine, le minibus électrique conçu par la compagnie Technobus ne pourrait pas être utilisé sur les lignes régulières de la STS puisque sa vitesse maximale est de 40 km/h.
Le maire de Sherbrooke, Jean Perrault, croit que le microbus électrique pourrait toutefois servir de navette entre deux endroits lors d’événements spéciaux. La STS pourrait aussi avoir recours à un tel véhicule pour faire la navette entre le centre-ville et le lac des Nations.
C'est clair que pour des navettes, c'est l'idéal ! c'est même dommage qu'on en voit pas plus. Des minibus de ce type effectue la navette Presqu'ile à Lyon avec succès.
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."
son autonomie va etre reduite par 2 a sherbrooke a cause des cotes, je vois mal un bus electrique monté la king au centre ville, deja qu un bus normal a du mal le moteur agonise lol
skyblazer a écrit son autonomie va etre reduite par 2 a sherbrooke a cause des cotes, je vois mal un bus electrique monté la king au centre ville, deja qu un bus normal a du mal le moteur agonise lol
Possible. Pour ca qu'il faudra pousser les essais... Et surtout la technologie, pardonnez moi l'expression, mais 40 km/h, ca va pas chier loin ca...
skyblazer a écrit son autonomie va etre reduite par 2 a sherbrooke a cause des cotes, je vois mal un bus electrique monté la king au centre ville, deja qu un bus normal a du mal le moteur agonise lol
pourquoi ces pentes sont plus raides qu à Montmartre?